Traitement du bois : un entretien régulier pour conserver ses qualités
La construction bois implique dans la majorité des cas plusieurs étapes d’entretien. Cette phase est l’assurance de maintenir à un haut niveau les performances du bâti. Elle se décompose en plusieurs opérations associant esthétisme et durabilité.
Avec le choix de la maison en bois vient systématiquement la question de son entretien. Pour beaucoup, celui-ci apparaît comme contraignant. Pourtant, comparés à une construction traditionnelle, si les travaux ne sont pas les mêmes, ils ne sont pas plus conséquents. En effet, le bois bénéficie aujourd’hui de traitements en usine pour réduire ces étapes et assurer sa durabilité. La première chose à prendre en compte est l’exposition des façades. Celles soumises aux intempéries et exposées aux rayons solaires nécessitent davantage d’attention pour conserver l’isolation et la protection de leur surface.
La fréquence des opérations de traitement du bois pour les chalets dépend aussi de l’essence sélectionnée pour la construction. Certaines sont particulièrement résistantes, repoussant les travaux dans le temps. Le bois se patine alors au fil des ans pour prendre une teinte unique, se rapprochant souvent du gris. Celle-ci n’influe nullement la performance de l’ensemble, mais peut être recouverte pour retrouver la couleur d’origine, plus proche du marron.
Lasure ou peinture, deux solutions aux effets différents
Pour retrouver les tons originaux, il peut être appliqué une couche de lasure ou de peinture. Les deux présentent des apparences très différentes et une durabilité également variée. Dans le traitement du bois pour chalet, la lasure permet de conserver l’aspect naturel du matériau. Elle se décline en plusieurs teintes, que ce soit en incolore ou dans des apparences plus foncées ou dorées.
La peinture, elle, recouvre entièrement la surface. Ce traitement du bois pour chalet permet de ce fait de jouer sur les teints en optant, notamment pour une apparence contemporaine avec une couleur brique ou verte, par exemple. La première couche est réalisée en usine, lors de la préfabrication. Son renouvellement n’intervient qu’au bout de 10 à 15 ans, c’est-à-dire pas plus tôt que les travaux à envisager sur une façade maçonnée.